Le point sur le nouveau radar du Mont-Apica
Je ne compte plus le nombre de messages que je reçois en lien avec les radars et bien honnêtement je suis dans la même équipe que vous, je rêve la nuit que nos radars fonctionnent, mais je tombe de mon monde de licorne assez rapidement au réveil.
Radar du lac Castor
Il est panne depuis la tempête du 23 décembre, je ne connais pas la nature des dommages, mais selon ce que j’ai appris dans les dernières heures c’est qu’il devrait être de retour en service seulement le 20 janvier prochain, c’est quasiment un mois de panne et pour moi, pour notre région c’est totalement inacceptable.
Radar du Mont-Apica
Le radar est maintenant assemblé, les travaux physiques sur le site se sont terminés à la fin du mois de novembre 2022. Actuellement, il se trouve en mode test et calibration en vue d’une mise en service autour du 23 janvier prochain. Par la suite, si tous se déroulent comme prévu, nous allons avoir droit aux images des deux radars pendant environ 1 mois puis le radar du lac Castor ne diffusera plus d’image au public, mais il va continuer de servir au niveau militaire avec les gens de la base de Bagotville puisque ce radar appartient au ministère de la Défense nationale.
Environnement Canada a d’ailleurs diffusé une première image en provenance du nouveau radar au courant des derniers jours.
Nouvelle technologie
Le radar du mont Apica sera muni de la technologie à double polarisation. Cette technologie va permettre de faire plus facilement et plus rapidement la distinction entre la neige, la pluie, la grêle ainsi que la pluie verglaçante. De plus, il sera plus « facile » d’apercevoir la « signature » que laisse une tornade en activité via l’imagerie radar. Ce qui pourrait permettre d’aviser les gens plus rapidement en cas de tornade, tout ceci dans le but de sauver des vies.
La grande différence entre les radars d’anciennes générations versus la nouvelle génération réside dans les ondes envoyées dans le ciel. L’ancienne technologie (simple polarisation) fonctionnait à l’aide d’onde envoyée dans le ciel, une seule onde horizontale était utilisée. La double polarisation permet l’émission simultanée d’une deuxième onde qui est verticale. La combinaison des deux ondes permet d’identifier plus précisément la forme de la précipitation afin de connaître le type de précipitation qui tombe du ciel. De plus le taux de rafraichissement entre deux images va passer de 10 minutes ( ancienne génération) à 6 minutes (nouvelle génération). 240 images au total seront disponibles par jour au lieu de 144 images.